La médecine s’appuie de plus en plus sur les examens para clinique et d’imagerie. Le médecin utilise les résultats de dosage biochimique, hématologique et microbiologique en fonction des autres données recueillies auprès du patient pour établir un diagnostic. L’hématologie est une branche dans la biologie médicale, utile pour le diagnostic, pronostique et le suivi thérapeutique des maladies hématologiques. Les méthodes hématiques quantitatives les plus importantes correspondent à la réalisation des numérations globulaires, formules leucocytaires et des tests d’hémostase nécessaires au diagnostic et suivi des patients. L’hémostase (coagulation) correspond aux activités biologiques demandées pour le diagnostic des patients avec une maladie hémorragique constitutionnelle (hémophilie, maladie de Willebrand, etc.) ou une maladie thrombotique. Les tests d’hémostases permettent de réaliser une exploration spécialisée et adaptée ainsi que d’offrir des suivis thérapeutiques adaptés.
Une hémoglobine est une protéine contenue dans les globules rouges auxquels elles donnent leur couleur, et qui véhicule l’oxygène dans le sang. L’hémoglobine glycosylée (HbA1c) représente normalement moins de 5 % de l’hémoglobine de l’organisme.
Une hémoglobine est une protéine contenue dans les globules rouges auxquelles elles donnent leur couleur, et qui véhicule l’oxygène dans le sang. L’hémoglobine glycosylée (HbA1c) représente normalement moins de 5 % de l’hémoglobine de l’organisme. Le sucre (glucose) se fixe sur un constituant du sang (l’hémoglobine) pour former l’hémoglobine glyquée. La durée de vie des globules rouges contenant l’hémoglobine est d’environ 3 mois. Le dosage de l’hémoglobine glyquée permet donc de connaître la glycémie moyenne sur les 3 mois passés, sans nécessiter d’être à jeun. Une augmentation de 1 % de HbA1c au-delà d’un taux de 6 % (0,06) engendre une élévation de la glycémie de 0,3 g/L (1.66 mol/L) de sang. Le dosage de l’hémoglobine glyquée permet la surveillance de l’équilibre glycémique chez les diabétiques. Elle permet aussi d’évaluer l’efficacité des traitements antidiabétiques des 3 mois précédant le dosage. L’hémoglobine glyquée sera d’autant plus élevée lorsque les périodes d’hyperglycémie auront été fréquentes dans les 120 jours précédant le dosage. En cas d’insuffisance rénale, le taux est souvent surestimé. L’hémoglobine glyquée est le meilleur reflet de l’équilibre de votre diabète. La plupart des experts recommandent un test HbA1c à tous les 3 mois. Votre médecin vous aidera à planifier ces tests et à déterminer le moment le plus approprié pour vous. L’HbA1c est le résultat de l’exposition glycémique à long terme et représente donc un meilleur marqueur de la présence et de la sévérité du diabète que la glycémie, qui peut être ponctuellement ou accidentellement élevée
Valeurs de référence : HbA1c = 4,0 à 6,0 % (0,04-0,06)
Recommandations pour le diabète de type 2 en fonction du traitement :
· Traitement objectif HbA1c
· Règles hygiène diététiques seules < 6,0 %
· Mono thérapie et bithérapie < 6,5 %
· Trithérapie ou insuline < 7,0 %
Généralités
Le sang est un liquide qui contient trois types de cellules : les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes. Ces éléments se forment dans la moelle osseuse, système lymphatique et réticule histiocytaire. La formule sanguine permet de caractériser, de manière quantitative et qualitative, les éléments cellulaires du sang. Les globules rouges sont les plus nombreux, elles sont constituées en grande partie de l’hémoglobine qui assure le transport des gaz (O2 et CO2) dans l’organisme. Les globules blancs sont : les neutrophiles, éosinophiles, basophiles, lymphocytes et monocytes. Les plaquettes représentent des fragments des cellules qui ont comme principal rôle la formation du clou plaquettaire, lors d’un saignement. La FSC peut mettre en évidence un dysfonctionnement de la moelle osseuse ou des perturbations périphériques telles que les anémies, le problème de coagulation, la consommation des plaquettes, l’augmentation des globules blancs, en réponse à une attaque de l’organisme, etc. Cet examen est très important dans le dépistage de nombreuses maladies du sang.
Neutrophiles. Les neutrophiles sont des microphages sanguins qui interviennent dans la phagocytose des microorganismes (bactéries et virus) ou des petites particules inertes. Elles interviennent dans les cas d’infections virales, hyperthyroïdie, maladies inflammatoires, etc.
Éosinophiles. Les éosinophiles sont des cellules microphages avec un pouvoir de phagocytose réduit, mais plus sélectif. Elles interviennent dans les maladies allergiques, lymphomes, dermatoses et parasitoses, etc.
Basophiles. Les basophiles sont des cellules microphages avec un pouvoir de phagocytose réduit. Elles interviennent dans les réactions inflammatoires, état de choc, allergique, etc.
Lymphocytes. Les lymphocytes sont cellules mononucléaires et leur rôle principal est de reconnaître les protéines propre à l’organisme (self) de celles qui sont étrangères (non-self). Les lymphocytes B défend l’organisme contre les protéines étrangères par sécrétion des anticorps pendant que les lymphocytes T le font par la sécrétion de lymphokines ou interleukines. Les lymphocytes interviennent dans les réactions allergiques médicamenteuses, syndromes mononucléoses, tuberculose, maladies auto-immunes, etc.
Monocytes. Les monocytes sont des cellules macrophages qui phagocytent les particules de grande taille, comme : les bactéries, les virus et les complexes antigène-anticorps. Elles interviennent en cas d’infections chroniques, syndromes inflammatoires, maladies de surcharge, collagénoses, etc.
Plaquettes. Les plaquettes sont des cellules énucléées qui ont un rôle important dans la coagulation. Une diminution trop grande du taux de plaquettes entraîne un risque hémorragique, pendant qu’une augmentation du taux entraîne un risque de thrombose par formation d’agrégats plaquettaires. Elles interviennent en situation de thrombopénie d’origine toxique et maladies auto-immunes
Généralités
La vitesse de sédimentation est le temps nécessaire aux éléments cellulaires sanguins tels que les globules blancs, globules rouges et plaquettes puissent sédimenter et se déposer au fond du tube à essai. La VSH est exprimée mm de cellules sédimentées, mesurée après une heure. Des valeurs plus élevées se retrouvent en cas d’infections bactériennes, rhumatisme articulaire aigu, polyarthrite rhumatoïde, péricardites, endocardites, artérites, thromboses vasculaires, anémies, affections hépatiques, grossesse, etc.
Domaines de référence :
· VSH une heure < 10 mm
· VSH deux heures < 20 mm
Le principe de ce test consiste à étaler une goutte de sang sur une lamelle, pour ensuite coloré et fixé les cellules qu’on observera au microscope. Le colorant permet de rendre certaines cellules sanguines invisibles, visibles. Ceci permettra donc d’analyser les composées du sang et de déterminer la présence ou non d’anomalie.
Ce test est un outil très utilisé pour la détermination de diagnostic permettant l’évaluation de la quantité de cellules sanguines ainsi que leur structure. Ce test permet aussi de repérer des parasites logés au niveau du sang tel que : l’agent paludisme ainsi que le Plasmodium falciparum.
Généralités
Sur la surface de la membrane érythrocytaire, il y a deux types des agglutinogènes A et B. Selon leur présence ou absence, sur la surface des érythrocytes, les sujets se divisent en quatre groupes sanguins suivants : À, B, AB et O. Les agglutinogènes se retrouvent également sur d’autres types de cellules telles que dans les glandes salivaires, pancréas, foie, poumons, reins, etc. La détermination du groupe sanguin consiste à mettre en évidence la présence ou l’absence des antigènes A et B présents sur les globules rouges et les anticorps correspondants aux antigènes absents dans le sérum. La détermination du groupe dans le système Rh (Rhésus) permet de distinguer les sujets avec un Rh positif de ceux avec un Rh négatif. Les sujets possédant l’agglutinogène D détiennent un Rh positif, l’absence de l’agglutinogène D conduit à un Rh négatif. Les systèmes ABO et Rh sont très importants dans le cadre de transfusions sanguines afin de respecter les règles de compatibilités. Ils sont également importants chez la femme enceinte afin d’envisager un éventuel risque d’immunisation contre le groupe Rh du bébé lors de l’accouchement (lorsque la mère est de groupe Rhésus — et le bébé Rhésus + => risque lors de grossesses ultérieures). Selon les statistiques, la répartition des groupes sanguins et Rh est la suivante :
· Groupe O : 43 %
· Groupe A : 45 %
· Groupe B : 9 %
· Groupe AB : 3 %
· Rhésus D + : 85 %
· Rhésus – : 15 %