La microbiologie médicale regroupe : les bactéries, les virus, les champignons, les parasites, les infections dont ils sont responsables et leurs conséquences sur l’organisme. C’est une branche de la médecine qui focalise sur le diagnostic d’une maladie infectieuse, par l’isolement et identification des agents infectieux dans les prélèvements d’origine humaine. Le médecin utilise les résultats de la microbiologie en fonction des autres données recueillies auprès du patient pour établir le diagnostic.
Généralement, la culture de gorge se fait pour mettre en évidence l’origine de maux de gorge ou du pharynx. Les facteurs qui peuvent provoquer des maux de gorge sont : les virus, les bactéries, le tabac, la pollution, l’alcool, la fièvre des foins et autres allergies. Malgré l’existence de trousse de détection rapide, la culture demeure la méthode microbiologique de référence pour la mise en évidence du streptocoque A ou streptocoques hémolytiques des groupes C et G. La sensibilité de la culture est en effet de 90-95 % tandis que pour les trousses de détection rapide la sensibilité se situe entre 80-90 %. C’est la raison la plus fréquente de la recommandation du test de culture de gorge. La pharyngite est une inflammation aiguë du pharynx et des tissus lymphoïdes, d’origine bactérienne (streptocoque bêta -hémolytique du groupe A (S. pyogènes) Streptococcus viridans, Mycoplasma pneumoniae, ou virale (rhinovirus, adénovirus, virus respiratoire syncytial, influenza A et B, adénovirus et virus de l’herpès). L’origine peut également être non infectieuse (allergie, sinusite, substances irritantes,…).
La pharyngite à streptocoque est causée par une variété de bactéries dénommées streptocoques. La douleur de cette infection ressemble souvent à celle des maux de gorge causés par d’autres bactéries ou virus, mais elle est capable de relâcher dans la circulation une toxine dénommée streptolysine qui peut provoquer des complications. Le mal de gorge peut être un signe de mononucléose aussi causée par le virus Epstein — Barr. La présence de ganglions dans le cou, des tâches blanchâtres sur les amygdales et une sensation de fatigue sont spécifiques à cette maladie. La toux et l’écoulement nasal sont plus fréquents dans les cas d’infections virales. La culture de gorge prouve sa nécessité par le fait d’une sensibilité très élevé (90-95 %) et aussi par l’antibiogramme qui donne la possibilité de choisir le meilleur antibiotique pour la thérapie.
Plus de 50 sortes différentes de bactéries vivent normalement dans l’intestin. Cependant, la maladie peut survenir lorsqu’un grand nombre de pathogène se multiplient dans cet organe. La culture de selles est réalisée lorsqu’il y a de la diarrhée persistante. Pour ce test, un échantillon de selles est prélevé. Habituellement, plusieurs échantillons de selles sont prélevés pendant 3 jours pour des résultats précis. Le résultat complet d’une culture de selles ne peut être donné, dans les meilleures conditions, que le troisième jour suivant le prélèvement. La mise en route du traitement se fait avant, et peut être orientée par les premières indications données via l’examen direct. Une culture de selles est faite pour détecter et identifier certains types de bactéries qui peuvent causer des troubles intestinaux : la diarrhée prolongée, diarrhée sanglante, quantité exagérer de gaz, nausée, vomissement, perte d’appétit, ballonnements abdominaux, douleur, fièvre peuvent tous être la cause d’une contamination intestinale. Il y a aussi des personnes qui n’ont aucun symptôme digestif, mais qui porte les bactéries (porteuses) et qui peuvent contaminer d’autres personnes.
Ensemencement, identification :
· Salmonella – Shigella
· Campylobacter jejuni
· Yersinia enterocolitica
· Escherichia coli
· Clostridium difficile
Une infection urinaire survient quand un micro-organisme pénètre dans l’urètre puis dans la vessie et commence à se multiplier. L’infection au niveau de l’urètre (urétrite), au niveau de la vessie (cystite) et de reins (pyélonéphrite). Le plus souvent les infections sont données par Escherichia coli (E. Coli), qui vit normalement dans le colon, mais d’autres bactéries peuvent être en cause : Proteus, Staphylocoque, Streptocoque, Klebsielle, Eterocoques, champignons, etc.
Chlamydia et le Mycoplasme peuvent également causer des infections chez l’homme et la femme, mais les infections sont habituellement limitées à l’urètre et aux organes génitaux.
Le diabète et les maladies neurologiques entraînant une mauvaise vidange de la vessie et sont des facteurs favorisant pour les infections urinaires.
L’infection avec Chlamydia ou Mycoplasme est vénérienne, c’est à dire transmissible d’un partenaire à l’autre. Le diagnostic d’une infection urinaire avec des germes pathogènes est mis après l’examen direct des urines, la culture et l’antibiogramme (étude de la sensibilité du microbe aux différents antibiotiques); la présence d’une bactériurie supérieure à 10 ex 5/ml, avec une leucocyturi (présence de globules blancs dans les urines) > 10.000/ml confirme une infection urinaire.
Il est indispensable de réaliser une culture urinaire et un antibiogramme avant l’instauration du traitement chez tous les patients pour lesquels une infection des voies urinaires est suspectée.
L’identification directe sur le primo-isolement de certaines bactéries ou groupe de bactéries représentant plus de 60 % des espèces bactériennes (E. coli, Proteus, entérocoques, entérobactéries du groupe KES) retrouvées dans les infections urinaires permet. L’utilisation des milieux chromogènes urinaires permet des résultats en 24 h et ne nécessite pas, dans la majorité des cas, de compléter l’identification bactérienne par des sub-cultures et des tests biochimiques.
Ce test est très rapide, il se réalise à l’intérieur de 3-5 minutes. Il est utilisé pour la détection du Streptocoque β— hémolytique du groupe A, lors d’un prélèvement rhino-pharyngienne. Il consiste à détecter l’antigène streptococcique A suite à une réaction d’anticorps anti-streptococciques. Le test permet le diagnostic différentiel entre une angine virale et une angine streptococcique. La transmission est directe, d’une personne à l’autre, car la bactérie survit peu dans le milieu extérieur. Les angines à streptocoques sont plus fréquentes chez l’enfant. Ces dernières sont les principales pathologies liées au Streptocoque β- hémolytique du groupe A. Les infections rhino-pharyngée non traitées peuvent provoquer des complications telles que :
Rhumatisme articulaire aigu (RAA) avec atteinte cardiaque : endocardite, myocardite, péricardite suivie de risque des séquelles valvulaires, glomérulonéphrite aiguë post-streptococcique
Les gens qui portent les bactéries, mais n’ont aucun symptôme, sont beaucoup moins contagieux. La maladie streptococcique se produit quand le système immunitaire de la personne infectée est faible. La diffusion de tous les types d’infections streptococciques du groupe A peuvent être réduites en se lavant les mains avec de l’eau et du savon et cela particulièrement après avoir éternué, avant la préparation de nourritures et avant de manger.
Le CMV fait partir des membres de la catégorie du groupe de virus de l’herpès. L’infection par le CMV peut se transmettre d’une personne à une autre par l’échange de fluides corporels, notamment par des relations sexuelles, mais aussi par l’allaitement, le transplant d’organes et de rares fois, par les transfusions sanguines. Le virus n’est pas très contagieux. Les circonstances dans lesquelles l’infection du CMV pourrait causer un problème sont : la grossesse, les gens travaillant avec des nouveau-nés ou des enfants en bas âge et les patients souffrants d’immunodéficiences. Le CMV est une infection qui touche de 50 à 85 % des adultes âgés de 40 ans et en plus résidant aux États-Unis. Le CMV est aussi le virus le plus fréquemment transmis de la mère au fœtus en croissance lors de la période de grossesse. Pour la grande majorité des gens, le CMV n’est pas un problème majeur étant donné qu’il n’a pas d’effet secondaire trop sérieux. Les symptômes d’une infection CMV peuvent ressembler à une mononucléose impliquant une fièvre prolongée. La plupart des infections par le CMV ne sont pas diagnostiquées, car comme dit plus tôt, le virus produit peu, sinon pas du tout de symptômes, mais malgré cela, les personnes infectées par ce virus développent des anticorps et ces anticorps persistent dans l’organisme pour toute une vie. En laboratoire sont ces anticorps qui sont détectés et permettent de savoir si la personne a été ou non infectée par le CMV. De plus, le virus peut être mis en culture à partir de spécimen obtenu au niveau de l’urine, d’une culture de gorge ou via des échantillons de tissus. Pour un meilleur résultat, deux tests de dépistage dans le sang devraient être réalisés sur un intervalle de deux semaines. Le test ELISA demeure le test le plus utilisé en laboratoire, le résultat de ce dernier peut indiquer si l’infection est une infection antérieure, aiguë ou si les anticorps ont été acquis avant la naissance. D’autres tests incluant des analyses par fluorescence, des hémaglutinations indirectes et des agglutinations au latex peuvent être réalisés. Présentement il n’y a aucun traitement pour ce type d’infection, sauf dans le cas de nouveau-nés pour lesquelles une thérapie via médication a été élaborée. Les vaccins pour ce type d’infection sont encore au stade de la recherche et du développement.
La chlamydia est une maladie transmise sexuellement causée par une bactérie dénommée Chlamydia Trachomatis, qui peut endommager les organes reproducteurs de la femme. Les symptômes de cette maladie sont habituellement doux et sans complications sérieuses ou irréversibles. La chlamydia peut être transmise pendant les relations sexuelles vaginales, anales, ou orales. La chlamydia peut également être transmise d’une mère infectée à son bébé pendant l’accouchement vaginal. N’importe quelle personne sexuellement active détenant un nombre de partenaires sexuels significatif détient de plus gros risques de développer la chlamydia.
La chlamydia est connue comme maladie « silencieuse » parce qu’environ trois quarts des femmes infectées et environ la moitié des hommes infectés n’ont pas de symptôme. Si les symptômes se produisent, ils apparaissent habituellement dans un délai de 1 à 3 semaines après le contact avec une personne infectée.
Chez les femmes, la Chlamydia se manifeste comme une première infection au niveau du col de l’utérus ainsi que de l’urètre. Les femmes qui ont des symptômes peuvent avoir une sensation de brûlure en urinant. Quand l’infection monte au niveau de trompes utérines (tubes qui acheminent des œufs des ovaires à l’utérus), certaines femmes ne présentent aucun signe ou symptôme. Tandis que d’autres détiennent différentes douleurs soient : abdominale, lombalgie, nausée, fièvre, douleur pendant les rapports sexuels ou des saignements entre les périodes menstruelles. Cette infection peut migrer du col de l’utérus au rectum.
Les hommes avec des signes ou des symptômes pourraient avoir une sécrétion au niveau du pénis ou une sensation de brulure en urinant. Ils pourraient également avoir une sensation de démangeaison autour de l’ouverture du pénis. Les douleurs et inflammations au niveau des testicules sont très rares.
Quarante pour cent de femmes avec la chlamydia non traitées vont avoir des problèmes inflammatoires au niveau génital, des douleurs pelviennes chroniques, des infertilités et des grossesses de type ectopique. Pour empêcher les conséquences graves de chlamydia, un examen au moins une fois par année est recommandé pour toutes les femmes sexuellement actives. Les complications parmi les hommes sont rares. Il y a des essais en laboratoire pour diagnostiquer la chlamydia. Certains peuvent être exécutés sur l’urine, d’autres essais exigent qu’un spécimen soit prélevé au niveau du pénis ou du col de l’utérus. La chlamydia peut être facilement traitée avec des antibiotiques.
Il faut tout d’abord spécifier que le VIH n’est pas le sida. Le sida est le stade avancé de la maladie causée par le VIH. Le VIH est une maladie qui peut être évitée.
Malgré ce que l’on serait porté à croire en raison de la gravité du sida, le VIH est un virus extrêmement fragile et survit difficilement à l’extérieur de l’organisme. De plus, il n’est pas si facile que cela à contracter. L’infection par le VIH ne peut pas se produire lors d’activités et de contacts quotidiens ordinaires tels que les poignées de main, les embrassades, les baisers, la toux, les piscines publiques, les sièges de toilette, les draps de lit, la vaisselle, les aliments, les maringouins ou les animaux. Le VIH se transmet exclusivement par les sécrétions sexuelles et par le sang.
L’infection par le VIH passe par trois phases successives. La phase d’incubation : cette période suit l’infection et peut durer entre 3 semaines à 6 mois. Il n’y a aucun mal spécifique lors de cette période. Les signes ressentis lors de cette période peuvent passés pour des symptômes similaires à ceux observés lors de grippes ou bien d’affections telle la mononucléose. Les personnes atteintes du VIH produisent des anticorps pour se défendre contre ce virus. C’est la détection de ces anticorps qui révèle la séropositivité. La phase d’imprégnation silencieuse : dans les dix ans suivant le relèvement d’un test séropositivité, il y a 60 % des sujets qui développement un véritable sida, 20 % qui peuvent ne présenter aucun signe de la phase sida et un autre 20 % qui ne connaîtront que des syndromes mineurs. La phase sida, est un stade qui implique une grande diversité de symptômes lesquels sont regroupés en trois catégories : les cancers, les infections opportunistes (par exemple une grippe qui s’avère fatale) ainsi que les manifestations neurologiques (donnant lieu à des désordres fonctionnels et psychiques)
Le SIDA n’a pas une évolution continue et ses poussées successives sont séparées par des phases latentes. Il arrive même parfois qu’un malade semble totalement guéri, mais malheureusement, une rechute peut rapidement survenir. S’il y a le moindre soupçon sur l’état d’un partenaire sexuel, il faut se limiter à des relations sexuelles sans danger, l’utilisation de préservatifs (masculins ou féminin) est absolument nécessaire et il ne faut surtout pas oublier qu’un préservatif ne sert qu’une seule et unique fois.
Pour la détection du VIH, le test le plus utilisé est le test ELISA (Enzyme-Lynked immunosorbent assay) cette méthode révèle la présence d’anticorps en utilisant des enzymes. Un résultat positif de deux tests ELISA de principe différent doit être suivi d’une analyse de confirmation appelée Western Blot avant que le résultat ne soit considéré comme positif et communiqué au patient. Le dosage de l’antigéminie p2 (fraction du virus repérable dans le sang) permet de dépister l’infection à un stade très précoce. Une dernière méthode très sophistiquée est utilisée pour les nouveau-nés, c’est la PCR (Polymerase Chain Reaction) qui permet de révéler la présence du virus même lorsque le nombre de cellules envahies est minime.
La syphilis est une maladie de type infectieuse bactérienne qui peut être transmise de trois façons soit via une relation sexuelle non protégée, par un contact avec le sang d’une personne atteinte ou encore de façon maternofoetale. La syphilis est une maladie à déclaration obligatoire, ce qui implique que lorsque cette maladie est diagnostiquée par un médecin, ce dernier est dans l’obligation d’en aviser les autorités sanitaires. Cette maladie est diagnostiquée à partir d’un examen sanguin dénommé sérologie. Cette technique permet d’observer, dans le sérum, différents types d’anticorps qui sont produits par l’organisme suite à un contact avec ce type de bactérie permettant ainsi de détecter la présence de syphilis. Lorsque ces anticorps sont détectés via un test il est indispensable qu’un autre type de test soit émis afin de confirmer ces résultats puisque de nombreuses maladies peuvent fausser les résultats tels que les maladies auto-immunes ou les infections. Les deux tests les plus communs afin de détecter cette maladie sont le TPHA ainsi que le VDRL.
Domaines de référence
· Phase primaire : TPHA : 160 à 1280 VDRL : 2 à 16
· Phase secondaire : TPHA : > 1280 VDRL : >16
· Phase tertiaire TPHA : > 1280 VDRL : 8 à 32
· Syphilis traitée tardivement : TPHA : 160 à 1280 VDRL : 0 à 4
La Trichomonas est une affection persistante des voies urogénitales provocant chez les femmes des vaginites (la vaginite à Trichomonas représente 10 % des infections) accompagnées d’un écoulement jaunâtre, mousseux et malodorant. Dans les cas graves, la Trichomonas provoque des pétéchies, des érosions cervicales ou des lésions hémorragiques ponctuées. Chez les hommes, l’organisme se loge dans la prostate, l’urètre ou les vésicules séminales, ce qui peut causer l’urétrite, la prostatite ou une stérilité réversible. Près des 50 % des infections sont asymptomatiques. La Trichomonas est une maladie de l’âge adulte, en particulier de la femme âgée de 16 à 35 ans. Tous les sujets sont réceptifs, mais la maladie est plus fréquente chez les femmes.
Le mode de transmission est rarement par contact direct avec des objets contaminés. La Trichomonas est transmissible généralement par contact direct avec des écoulements vaginaux ou urétraux infectieux. Sa période d’incubation est de 5 à 28 jours. La transmissibilité est possible variant de plusieurs mois à plusieurs années en cas d’infection persistante. La mise en évidence du parasite se fait par examen microscopique ou par culture des sécrétions vaginales/prostatiques ou de l’urine après sédimentation.
La bactérie Hélicobacter pylori est l’agent étiologique des pathologies gastro-duodénales. Elle est responsable des gastrites chroniques, des ulcères duodénaux et joue un rôle important dans la genèse des néoplasies gastriques. L’infection H. pylori est acquise pendant l’enfance et perdure pendant des décennies, voire toute la vie de la personne infectée. Celle-ci développe une forte réponse inflammatoire locale et humorale qui s’installe progressivement dans la chronicité.
Chez la plupart des individus, la gastrite chronique évolue sans autre conséquence et reste asymptomatique. Environ 10 % des personnes infectées développeront au cours du temps une maladie ulcéreuse, et 1 % développe une néoplasie gastrique. L’évolution vers l’une ou l’autre des pathologies est causé en fonction des prédispositions génétiques de l’hôte des facteurs environnementaux (alimentation particulièrement) et de propriétés bactériennes. Chez les personnes présentant une hypo-sécrétion acide, l’évolution de l’infection vers l’atrophie gastrique puis le cancer gastrique, est envisageable. L’infection H. pylori est l’une des plus rependues dans le monde (de 20 à 90 % des individus sont infectés selon le pays). La bactérie se transmet directement d’homme à homme par voie orale et l’infection est acquise dès la jeune enfance le plus souvent au cours d’une transmission intrafamiliale. Si un individu n’est pas infecté avant l’âge de 10 ans, le risque qu’il le soit plus tard est très faible. Le diagnostic de l’infection à H. pylori se fait le plus souvent à partir des biopsies prélevées au cours de l’endoscopie. Différents tests sont possibles : un examen histologique (après biopsie), la mise en culture des bactéries à partir des biopsies, des tests moléculaires d’amplification génique permettant une détection rapide ainsi que des tests non-invasifs tels qu’une sérologie à H. pylori, une détection d’antigènes de H. pylori dans les selles ou un test respiratoire à l’urée.
Ces composés sont des anticorps retrouvés dans le sérum suite à une infection aiguë par un streptocoque de type A. L’Anti-Streptolysine O est majoritairement retrouvée chez les patients atteints de rhumatisme articulaire aigu ou de glomérulonéphrite aiguë. Le dosage de ASO est réalisé afin de diagnostiquer des infections à une bactérie de type streptocoque et de faire un suivi de cette dernière. Un taux élevé de ASO dans le sang est observé chez environ 80 à 85 % des patients atteints de rhumatisme aigu et chez 95 % des patients atteints de glomérulonéphrite aigus. De plus, un faible taux de ASO dans le sang est aussi défavorable et pourrait être la cause d’autres types de maladies comme : l’hyperlipémie, le syndrome néphrotique ou encore une hépatite. Les différents symptômes de ce type maladie sont majoritairement observables 2 à 3 semaines suivant l’infection. Le taux de ASO dans le sang commence à augmenter 1 semaine suivant l’infection et atteint son pic maximal 2 à 4 semaines plus tard. Puis le tout finit par retomber 6 à 12 mois suivant l’infection.
Domaines de référence
· Titre < 200 U ASLO /ml : non significatif d’une infection streptococcique
· Titre > 200 U ASLO /ml : significatif d’une infection streptococcique
Cette maladie, est causée par une infestation digestive par des parasites type vers (helminthes), ronds (nématodes) ou plats (trématodes et cestodes). Les parasitoses intestinales font partie des infections humaines les plus fréquentes. Elles peuvent être retrouvées pour la plupart d’entre elles sous tous les climats, mais certaines sont cependant plus spécifiques de zones géographiques particulières. Quelques parasites peuvent migrer hors du tube digestif, soit spontanément, soit du fait d’une immunodépression de l’hôte. Bien que les personnes de tous âges puissent être concernées, les enfants y sont beaucoup plus exposés. Toutefois, il n’y a pas de différence en ce qui concerne les deux sexes.
Les parasites les plus souvent retrouvés dans les selles sont :
· Oxyurose : épidémies dans les petites communautés, dans les familles avec beaucoup d’enfants. Enterobius vermicularis, nématode de 10 mm de long – La contamination se fait par ingestion d’œufs (fruits et légumes contaminés, transfert d’œufs depuis la marge anale par des doigts souillés)
· Ascaridiase : mauvaises conditions d’hygiène, voyageurs provenant des régions tropicales. Ascaris lumbricoides, nématode de 15 à 25 cm de long – Contamination par ingestion directe d’œufs embryonnés (crudités, eau ou terre souillées) ; la larve libérée dans l’intestin grâle perfore la paroi digestive, migre vers les poumons (voies sanguine et lymphatique), franchit la paroi alvéolaire, remonte l’arbre respiratoire et est déglutie dans l’œsophage. La larve devient adulte dans le jéjunum 2 à 3 mois après l’ingestion.
· Anisakiase : consommation de poissons crus, particulièrement en Extrême-Orient
· Anisakiase : ingestion d’anisakides, larves d’ascaris du genre Pseudoterranova (poissons crus)
· Trichocé-phalose : séjour en région tropicale (mais existe dans le monde entier) Trichuris trichiuria, nématode blanc de 3 à 5 cm de long – Contamination par ingestion directe d’œufs embryonnés (crudités, eau ou terre souillées). L’œuf éclate dans le grâle, la larve migrant ensuite dans le côlon o๠elle devient mature.
· Ankylostomiase : séjour en région tropicale, mais retrouvée dans de nombreuses zones géographiques (bassin méditerranéen, etc.). Ancylostoma duodénale et Necator americanus, nématodes de 10 mm de long. Les larves pénètrent activement à travers la peau saine sur un sol chaud et humide ; le parasite gagne le cœur droit, les poumons, franchit la paroi alvéolaire, remonte l’arbre respiratoire et dégluti dans l’œsophage.
· Anguillulose – séjour en région tropicale – risque de formes malignes en cas d’immunodépression et de corticothérapie. Strongyloïdose – Strongyloides stercoralis : nématode de 3 mm de long – même mode de contamination et même cycle parasitaire que l’ankylostome
· Ténias – Ténia solium, Ténia saginata, Hymenolepis nana ; cestodes de tailles variables – Contamination par ingestion d’œufs (fruits et légumes souillés, contamination directe) (H. nana) ou de viandes contaminées T. solium (porc) et T. saginata (bœuf)
· Bothriocéphalose : consommation de poisson cru – Diphyllobothrium latum – contamination par ingestion d’embryons (poisson cru infecter)
De nombreuses infections sont asymptomatiques, mais le plus souvent il y a des symptômes généraux comme : la dyspepsie, douleurs abdominales d’intensité et de sièges variables, diarrhée d’évolution capricieuse, amaigrissement généralement peu marqué, prurit anal (vespéral ou nocturne en cas d’oxyurose) avec possibles lésions de grattage et une vulvo-vaginite chez la fillette. L’ascaridiase peut évoluer avec un syndrome de Léffler (migration larvaire) qui implique de la fièvre à 38,5 C, une toux quinteuse ainsi qu’un infiltrat pulmonaire. Des complications exceptionnelles peuvent aussi apparaitre comme : cholestase extra-hépatique ou pancréatite aiguë.
La présence de sang dans les selles est un symptôme invisible à l’œil nu. Pourtant, elle permet de suspecter le cancer du côlon. Diagnostiqué tôt, ce cancer peut être guéri, mais faute de dépistage tardif, plus de la moitié des malades en décèdent.
La présence de sang dans les selles est l’un des premiers symptômes de plusieurs maladies gastro-intestinales : hémorroïdes, lésions, fistules, polypes, colites, tumeurs du côlon ou du rectum. La détection des cancers du côlon s’appuie notamment sur le Hemoccult II, qui révèle la présence de sang dans les selles après l’examen de laboratoire.
La présence de sang dans les selles est mise en évidence grâce à une réaction chimique colorée qui révèle la présence d’hémoglobine. Ce test ne nécessite aucune restriction alimentaire. Néanmoins, il ne doit pas être utilisé en cas de constipation, de saignements d’hémorroïdes ou en période de règles. Deux jours avant de pratiquer ce test et pendant toute la période du test, il convient d’éviter les médicaments contenant de l’aspirine, des anti-inflammatoires, des crèmes ou pommades rectales. Afin de commencer le dépistage, il est nécessaire de bien uriner pour éliminer toutes interférences liées à la composition de l’urine. Les gastro-entérologues recommandent généralement, dès l’âge de 45 ans, de réaliser un test de dépistage tous les 2 ans.
Ce type de maladie correspond à la première réponse infectieuse bénigne provoquée par le virus d’Epstein-Barr. Ce virus est classé dans la même catégorie que l’herpès. Cette maladie porte aussi souvent le nom de « maladie du baiser » dû à sa transmission qui se réalise via l’intermédiaire de la salive. Cette maladie peut se développer chez des gens de tous âges toutefois, ce dernier est plus fréquent chez les adolescents. La mononucléose infectieuse ne peut apparaître qu’une seule fois au cours de la vie puisqu’au cours de la maladie l’organisme développera des anticorps qui resteront en mémoire et lors d’une seconde attaque ces derniers combattront automatiquement la maladie empêchant le patient de l’obtenir une seconde fois. Les symptômes varient d’un malade à un autre. Le principal facteur de cette variation est l’âge. Un enfant atteint de cette maladie ne détient habituellement aucun symptôme. Toutefois, chez les adolescents et les adultes cette maladie implique normalement une fatigue intense ainsi que des complications plus sérieuses. Cette maladie peut être détectée via une prise de sang laquelle révélera un taux élevé de lymphocytes hyperbasophiles. Le premier test réalisé correspond au MINItest qui permet de déterminer si une personne a récemment été contaminée par cette maladie. Puis ce dernier est confirmé par deux autres tests qui correspond à la recherche d’anticorps IgM anti-VCA suivi de la recherche d’anticorps IgG EBV-VCA et EBNA. De plus, en cas de complication d’autres tests peuvent être réalisés tels que : test myélogramme pour l’étude des cellules de la moelle osseuse ou une biopsie d’un ganglion en cas de doute sur le diagnostic.
Domaines de référence
· EBV négatif
· EBV positif
L’hépatite A est une maladie infectieuse aigüe du foie provoqué par le virus de l’hépatite A transmissible par les aliments ou l’eau contaminée. Cette maladie touche environ 10 millions de personnes par années dans le monde. Une telle infection ne révèle pas automatiquement des symptômes, c’est seulement quelque semaine suivant l’infection, entre 2 à 6 semaines après, que ces derniers apparaissent. Cette maladie est plus présente dans les pays en développement que dans les pays industrialisés cette maladie est contractée majoritairement au cours de voyage dans des pays présentant une population fortement affectée par cette infection. Les symptômes de cette infection sont vastes : fatigue, fièvre, perte d’appétit, perte de poids, douleur abdominale, nausées, diarrhée, dépression, coloration jaunâtre de la peau ou une bradycardie. Toutefois, cette maladie ne peut pas évoluer à un stade chronique, elle finit par s’atténue et disparaitre. Mais une seconde contamination peut être observée, et ce malgré les anticorps qui ont été fabriqués par l’organisme lors d’une première contamination. Toutefois la réinfection sera moins forte que la première. Un diagnostic peut être déterminé à partir des selles du patient, toutefois ces dernières doivent être prises à la fin de la période d’incubation. Avant cette période cette infection peut être déterminée seulement au niveau du sang. L’étude d’un échantillon de sang d’un patient atteint de cette maladie révèle des anticorps IgM spécifiques à cette maladie. Un patient atteint révèlerait aussi un taux élevé d’enzymes hépatiques dans le sang. De plus, une présence d’anticorps IgG dans le sang démontrerait que la phase aiguë de l’infection est terminée impliquant que le patient est guéri.
Domaines de référence
· Infection aiguë ou contamination récente (1 à 3 mois) : Ig M anti-VHA positif
· Immunisation pour toute la vie (après les Ig M) : Ig G anti-VHA positif
L’hépatite B est une maladie de types infections virales. Ses symptômes ne sont pas spécifiques au contraire, ils varient en fonction de la gravité de l’infection. Cette maladie est contractée suite à une infection par le virus de l’hépatite B. Elle peut se développer sous deux formes soit : aiguë ou chronique. Une hépatite B aiguë implique une inflammation très grave du foie. Les gens atteints de cette maladie démontrent différents symptômes tels que : fatigue extrême, la jaunisse surtout au niveau des yeux et du palais, une perte d’appétit, perte de goût de fumer, la couleur de l’urine est foncée, selles sont de la couleur de l’argile, douleur au niveau de l’abdomen ou de la poitrine. Puisque cette maladie peut être développée suite à un contact avec plusieurs variétés de virus un examen virologique doit être réalisé afin de déterminer la cause exacte. Lors d’une analyse de sang, plusieurs anomalies seront observées. Le taux d’ALT, de AST et de bilirubine seront considérablement élevés. Cette forme d’hépatite disparaît d’elle-même après plusieurs semaines. Puis le meilleur traitement est les repos. Par contre, dans 10 % des cas l’hépatite B sous forme aiguë ne disparait pas et se transforme en hépatite B chronique. Cette maladie permanente peut finir par causer le développement d’autres maladies du foie chroniques tel que la cirrhose. La cirrhose provoque différents symptômes tels que : la fatigue, enflure des chevilles ainsi que l’abdomen, des hémorroïdes ou des saignements. Lors que l’hépatite devient très grave, cette dernière rend le foie dysfonctionnel provoquant un mauvais nettoiement des déchets toxiques produits par la digestion alimentaire et ainsi causant un problème au niveau du cerveau. De plus, chez les hommes cette infection cause une augmentation remarquable des risques de développement d’un cancer du foie. Toutefois, les hépatites chroniques ne causent pas dans tous les cas des conséquences aussi graves. D’où l’importance de réaliser un suivi constant avec votre médecin en réalisant différents analyses et tests. Afin de connaitre en permanence l’état du foie ainsi que le degré d’infection par le virus de l’hépatite B puisque ce dernier change fréquemment avec le temps.
Domaines de référence
· Hépatite B aiguë (contagieux)
· Hépatite B convalescence
· Sujet vaccine
· Hepatite B chronique active
L’hépatite est un terme qui indique une inflammation du foie et c’est l’une des nombreuses maladies qui cause une inflammation du foie. Cette maladie touche environ 2 500 000 personnes au Canada. Les gens porteurs de ce virus ne sont pas toujours conscients de leur infection puisque dans certains cas aucun symptôme n’est observé. Par contre, d’autres fois des symptômes sont observés tels que : fatigue, jaunisse, maux de tête, fièvre ou douleurs abdominales. Cette infection est transmissible par le sang. Afin de déterminer si un patient est atteint ou non de cette maladie, un test de dépistage de l’anticorps VHC est réalisé. Cette infection existe sous deux formes aiguë ou chronique. La forme aiguë correspond à la première infection d’un patient par ce virus, puis la forme chronique est développée chez environ 80 % de gens atteints par l’hépatite C. Cette forme progresse de manière lente, une période de 20 à 30 ans peut s’écouler avant que des symptômes soient visibles. Ces symptômes correspondent à l’épuisement, la jaunisse ainsi que des douleurs abdominales et articulaires. À long terme, une telle infection peut provoquer une cirrhose du foie (10 à 20 % des personnes atteintes) et pouvant aller jusqu`à causer le cancer du foie (1 à 5 % des personnes atteintes).
Domaines de référence
· Hépatite C negative : anticorps anti-VHC negative
· Hépatite C positive : anticorps anti-VHC positive
Le contenu à dévoiler se place ici, changez ce texte par le votre